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Le Rêve du Prunellier

22/3/2013

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Coup de cœur du blog!

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Titre: Le Rêve du Prunellier

Auteur: Rozenn Illiano

Éditions Unseelie - Collection Miroirs
Publié le 19 janvier 2013

Site Web: Éditions Unseelie

Genre: Fantastique / Fantasy

Pages: 150                     Prix: 15 € (papier)
Disponible également en format PDF, MOBI, EPUB (5,99 €)   

Résumé de l'éditeur:

Entends le chant des trains, et les cris d’une Reine des Neiges en furie, et le bruissement des arbres hybrides. Écoute les prières fiévreuses d’une dame d’hiver en péril, l’écho d’un bec de corneille qui cogne à la fenêtre, le bruit sourd d’un corps chutant d’un gratte-ciel. Écoute le silence des mondes qui s’entrechoquent, et le vacarme d’une graine qui grandit, bien cachée sous le bitume…

Huit nouvelles oscillant entre féerie étrange, fantastique éthéré, onirisme nocturne. Huit histoires sans lien ni point commun, ou presque. Juste quelques corneilles, et le froid mordant de l’hiver…

Comprend un cahier d'illustrations en noir et blanc.

Mon avis:

Coup de coeur


Mon voyage au cœur des pages:

Peut-être connaissez-vous déjà Rozenn, maîtresse des Onirographes: son coup de crayon, et ses artefacts qu'elle ramène au gré de ses voyages dans son univers si particulier. Si tel est le cas, préparez-vous à une plongée vertigineuse, sans filet de secours, pour une rencontre à vous couper le souffle, avec ses personnages fascinants et sa plume enchanteresse. Si tel n'est pas le cas, cette découverte pourrait bien vous changer, toucher la part enfouie et cachée au fond de vous, l'éveiller, afin de porter un regard décillé sur une féerie époustouflante.

Avez-vous déjà ressenti ce sentiment de manque infini, et de recherche désespérée qui l'accompagne, ce goût de pluie et de rouille? Peut-être vous êtes-vous déjà demandé si le Kay de Hans Christian Andersen avait réellement souhaité quitter les merveilles du palais de la Reine des Neiges: il est possible qu'une réponse vous soit apportée dans Dies Iræ.
Embarquez avec un explorateur digne des romans de Jules Verne, et partez à la découverte de la mystérieuse forêt d'Adria. Suivez les traces des corbeaux et des ombres porteurs de givre dans D'hiver et d'ombres, et laissez vous ensorceler par le conte de Layelis et ses troublantes révélations. Découvrez l'envers du décors d'Edgar Allan Poe, et ce qui se cache derrière son poème du corbeau.
Devenez Funambule le temps d'un regard porté depuis le ciel sur la facilité qu'ont les humains à s'enfermer dans leur propre cage. Connaissez-vous la naissance des mondes, leur premier souffle mais aussi leur dernier? La terre qui retourne à la terre dans Blackthorn. Et son envers avec la graine qui éclot dans Layla des tours.

Huit nouvelles porteuses d'arcanes à déchiffrer, de trésors, de merveilles derrière les voiles ensorcelés. Un monde au-delà des mondes, envoûtant, terrible, et d'une délicate complexité, où se tissent et se délient le destin des fées, des hommes et des dieux. Un monde qui reflète la fragilité de l'existence, au travers de l'écho lointain de l'éternité.
Tout est lié, relié, par des fils aux pantins fabuleux s'accrochant désespérément à leur sort. Par des entrelacs aux allures de racines ancrées profondément dans la terre. Par des rouages et des mécanismes exhalant une odeur d'un autre temps.
Au fond, tout ici n'est que jeu: jeu de miroirs et d'ombres, pistes et codes à déchiffrer, pour peut-être réussir à trouver cette porte menant vers la féerie, que l'on perçoit dans l'écriture hors du temps, et pourtant tellement ancrée dans le présent, de Rozenn.
Grandeur et décadence, dissolution et espérance, rage et abandon: les paradoxes de l'âme humaine s'unissent étrangement si bien à la beauté terrible et immatérielle de la Féerie de Rozenn. Si éthérée, et pourtant si proche.

Le Rêve du Prunellier n'est pas un livre, c'est une clef qui mène à de nombreux sentiers. Chemins que vous serez libres d'emprunter ou non. Reste à savoir si vous saurez résister à l'alchimie des Onirographes. Serez-vous de ceux qui préfèrent fermer les yeux et tourner le dos à l'émerveillement? Ou bien, tel l'explorateur de La Forêt d'Adria, franchirez-vous le seuil de Féerie, avec un regard empli d'enchantements?
Et si vous souhaitez aller plus loin dans l'exploration, n'oubliez pas l'Artbook Onirography, qui sera un allié précieux au sein de ces contrées.
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KALEB - Saison 1

26/1/2013

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Coup de cœur du blog!

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Titre: Kaleb - Saison 1

Auteur: Myra Eljundir

Éditions Robert Laffont - Collection R
Publié le 14 juin 2012

Site Web: Éditions Robert Laffont

Genre: Young Adult

Pages: 456                    Prix:18 €

Résumé de l'éditeur:

À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu'on ne peut s'empêcher de l'aimer. À la folie. À la mort.
Sachez que ce qu'il vous fera, il n'en sera pas désolé. Ce don qu'il tient d'une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu'au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule... Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?

Mon avis:

Coup de coeur


Mon voyage au cœur des pages:

Dangereusement corrosif, profondément viscéral, délicieusement addictif. Pour faire simple, c'est ainsi que je résumerais Kaleb, mais ce roman est loin d'être simple: je me suis plongée dans ses pages un après-midi, et je n'ai pu en ressortir qu'une fois m'en être abreuvée jusqu'à la lie. Et le livre de Myra Eljundir continue de me coller à la peau depuis...
C'est que l'auteur prend un malin plaisir à nous emmener dans les tréfonds de l'âme humaine, y affronter les plus sombres aspects. En confectionnant un cocktail détonnant qui nous pousse dans nos retranchements, nous oblige à fouiller dans nos propres failles et nous entraîne à 100 à l'heure dans ce qui fait toute la complexité de l'humain, Myra finit par s'insinuer dans l'esprit de son lecteur, à l'instar de Kaleb.

De prime abord, son "héros" pourrait passer pour le mec antipathique de base à qui on a envie de remettre les idées en place avec une bonne baffe. Mais c'est là où réside toute la beauté de ce roman: l'auteur ne cesse de nous titiller, nous malmener, nous provoquer. Ce serait bien trop facile de s'attacher à Kaleb dès les premières lignes. Pour cela, il faudra fouiller au cœur des phrases, s'infiltrer entre chaque mot, creuser au-delà des apparences. Kaleb, le grand méchant loup? Non, c'est un être écorché vif, à fleur de peau, qui refuse tout simplement de subir le monde pourri qui l'entoure. Et en effet, on finit par ne pouvoir s'empêcher de l'aimer.

Au-delà de l'aspect psychologique très fouillé des personnages, se tisse en arrière-fond une enquête policière basée sur ceux qui traquent Kaleb, et toute la mythologie islandaise que l'on a vraiment hâte de découvrir d'avantage dans le second tome. Le colonel et son assistante finissent par passer sur le devant de la scène et tout s'accélère. Je dois avouer que je me suis beaucoup attachée à ces deux personnages qui nous obligent à voir au-delà des apparences, et à nous poser les bonnes questions.
Les révélations finales nous prennent à la gorge et nous rendent terriblement impatients et définitivement accro. Pour finir, le style de Myra ne nous laisse pas une seconde de répit, et les pages se tournent sans qu'on s'en rende compte.
Douceur et violence se conjuguent pour nous envoûter, nous agripper en profondeur. L'aspect abrasif n'en devient que plus savoureux.

Kaleb, c'est une grosse claque littéraire et émotionnelle, une bombe explosive que je ne suis pas prête d'oublier. Le tome 2 sortira le 28 février prochain.
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Divergent

22/8/2012

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Titre VF: Divergent

Auteur: Veronica Roth

Éditions Nathan - Collection Blast
Publié le 6 octobre 2011

Site Web: -
Éditions Nathan

Genre: Dystopie

Pages: 444                       Prix: 15,90 €

Je remercie grandement les Éditions Nathan, ainsi que Samia Chauvin, pour cette belle découverte.

Résumé de l'éditeur:

Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq factions. A 16 ans, elle doit choisir sa nouvelle appartenance pour le reste de sa vie.
Cas rarissime, son test d’aptitudes n'est pas concluant.
Elle est Divergente. Elle est en danger de mort.

Mon avis:

J'ai adoré



Mon voyage au cœur des pages:

Depuis l'immense succès d'Hunger Games, il est indéniable que les dystopies (que l'on appelait autrefois romans d'anticipation) ont le vent en poupe. Et comme tout genre littéraire qui a du succès, on en voit fleurir à toutes les sauces.
Si certaines n'ont rien d'exceptionnel et demeurent de pâle copies de la trilogie de Suzanne Collins, on peut néanmoins dire que celle de Veronica Roth a le mérite d'être originale et distrayante.
Dès les premières pages, le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer en étant plongé dans un univers où les émotions ainsi que les travers de l'être humain sont contrôlés.
Un peu à la manière du film Equilibrium, à ceci prêt que toutes les émotions ne sont pas annihilées à l'aide d'un sérum: Tris vit dans un monde où la société est divisée en cinq factions, chacune d'elles mettant en avant une qualité de l'être humain en fonction des affinités des personnes. Tout ceci dans le soit disant but de créer une société parfaite: les Audacieux valorisent le courage, les Altruistes le dévouement aux autres, et ainsi de suite.
Seulement, nulle société n'est parfaite, et celle de Tris est truffée de failles qu'elle va découvrir à son détriment.

Je me suis beaucoup attachée à l'héroïne de Divergent: j'ai aimé le fait que l'auteur n'hésite pas à montrer les aspects les plus sombres de Tris, quitte à la malmener ou la mettre en difficulté. Il est rare de trouver une protagoniste de sa trempe, et sa hargne ainsi que sa détermination apporte du punch et une certaine fraîcheur à l'histoire. On s'identifie plus facilement à un personnage dont les bons comme les mauvais côtés sont montrés dans toute leur envergure.

Par ailleurs, j'ai eu un peu de mal au début à me faire un portrait précis des autres personnages, surtout des novices Audacieux que j'avais tendance à confondre.
De même, il ne faut pas non plus s'attendre à de grandes révélations dans ce premier tome, où on assiste d'avantage à la mise en place de l'univers de Veronica Roth. J'espère que dans les prochains tomes, l'accent sera d'avantage mis sur l'intrigue, plutôt que la romance qui se noue entre les deux protagonistes, que j'ai trouvé un peu trop banale, et pas vraiment à sa place dans le genre que veut employer l'auteur.

Il n'en demeure pas moins que Divergent m'a fait passer un très bon moment de lecture, dont j'ai hâte de découvrir la suite. Comme je l'ai déjà dit, la force de Divergent est son originalité, avec l'idée des cinq factions qui débouche sur des scénarios dont on ne devine pas forcément l'issue.
L'aspect de la société idéale qui tente d'avoir le contrôle absolu au détriment de la liberté des autres, a déjà été vu et revu, mais le charisme de Tris fait toute la différence et nous rend accro à son univers.
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Medieval Superheroes

12/7/2012

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Titre: Medieval Superheroes

Auteur: Olivier Boile

Éditions
Nestiveqnen
Publié le 15 juin 2012

Site Web:
- Site Éditions Nestiveqnen

Genre: Fantasy / Humoristique

Pages: 312                    Prix: 20 €

Je remercie grandement Chrystelle Camus des Éditions Nestiveqnen grâce à qui j'ai pu découvrir ce très beau livre, ainsi qu'Olivier Boile pour sa belle dédicace.

Résumé de l'éditeur:

Nouvelle-Courbevoie, XXIe siècle, Orlando a tout quitté : son devoir de super-héros et son XIVe siècle natal. Il vend maintenant des pizzas en banlieue parisienne et se persuade qu'il n'aura jamais à retourner dans ce Moyen-Age plein de maladies, de guerres et de gueuses…

Mais c'est sans compter sur ses anciens compagnons : les super-héros médiévaux, et
sur le retour de la Peste Noire…

Mon avis:

J'ai adoré


Mon voyage au cœur des pages:

Voici encore une belle surprise de mes lectures estivales, après Sous le signe du Scorpion, place à la fantasy humoristique avec Medieval Superheroes!
J'avoue avoir eu un petit peu d'appréhension au début, pensant que ce roman était avant tout dédié à tous les geeks et experts en super-héros, j'avais peur de ne pas comprendre l'humour et les références, mais au contraire Olivier Boile est parvenu à me séduire!

    Les points positifs sont nombreux, avec un humour à toute épreuve et permanent que ce soit à travers des descriptions rocambolesques ou des situations complètement farfelues. De ce fait un bon point pour une lecture de détente.
    Ensuite l'histoire est bien ficelée entre le passé (XIVème siècle avec la Peste) et le futur (XXIème), ce qui aurait pu ressembler à un mélange hétérogène est finement bien cousu avec une écriture toute en finesse qui s'adapte très bien à l'univers. D'ailleurs le fait d'avoir mélangé des faits historiques avec de la mythologie m'a beaucoup plu, donnant à ce livre un côté réaliste intéressant. En effet si l'effet super-héros marche très bien en comics il faut savoir équilibrer dans le genre romanesque pour ne pas risquer le ridicule.

    Les personnages sont bien décrits et j'aurais même voulu en savoir plus: pourquoi pas faire un préquelle avec les années passées à l'école des super-héros pour mieux décrire cette époque médiévale que j'ai préféré aux années 2000?
Je garde une préférence pour Sammy qui détient la palme de l'histoire la plus incongrue. En plus d'Orlando Bianchi alias Alban le blanc ou comment retourner le stéréotype de la personne "normale" qui souhaite vivre d'incroyables aventures.
Au niveau des personnages j'ai aussi beaucoup aimé le lien fait entre les héros mythiques et ceux du quotidien (actions citoyennes) qui démontre qu'il n'y a pas une description univoque du héros.

    Au niveau des points sur lesquels j'ai moins accroché, je dirai que l'action n'a pas été assez présente à mon goût: il s'agit plus de préparation de plan pour l'apothéose finale. Aussi il y a eu quelques moments où j'ai trouvé ce livre un peu long et trop poussé vers la harangue, mais à mon grand plaisir tout le reste m'a beaucoup plu.

    Alors si vous ne savez pas quoi lire cet été, que vous êtes en mal d'héroïsme patriotique et d'humour décapant, allez vite dans la librairie la plus proche et plongez vous dans Medieval Superheroes : le super-roman de l'année !
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Nemeton

10/7/2012

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Titre: Nemeton

Auteur: Céline Leclercq

Éditions Atine Nenaud
Publié le 31 mai 2012

Site Web:
- Lulu.com

Genre: Fantastique / Romance

Pages: 162                         Prix: 17 €

Je remercie grandement Céline Leclercq de m'avoir permis de découvrir son roman, ainsi que pour sa belle dédicace.

Résumé de l'éditeur:

« Tout à coup, un loup magnifique, à la robe argentée, apparut. Puis un renard. Un aigle se posa un instant plus tard, majestueusement, sur le sol, juste en face de Merlin.(...) Il eût un geste affectueux pour chaque animal. Il caressa les museaux du cerf et du loup, la robe du renard, le groin du sanglier, le bec de l’aigle. »

Dans le véhicule qui l'emmène au village d'Issendic, Gabrielle est à mille lieues de savoir quelles aventures l'attendent. Gagnant peu à peu la confiance des habitants et de ses élèves, la jeune enseignante découvre les histoires heureuses et malheureuses de cette terre oubliée. Mais au-delà des sortilèges et des menaces, c'est l'amour aussi, qui vient à elle, comme s'il avait attendu des générations durant.

Mon avis:

J'ai bien aimé


Mon voyage au cœur des pages:

Nemeton de Céline Leclercq, c'est comme un petit rayon de soleil doublé d'un grand bol d'air frais dans le paysage de la littérature fantastique.
Par certains aspects, ce livre m'a rappelé Les Enfants de Dana de Nicolas Bouchard, qui traite également du voyage initiatique d'une jeune femme au cœur de la Bretagne légendaire.
Ce que j'ai réellement apprécié dans le roman de Nicolas Bouchard, et que j'ai retrouvé avec plaisir dans Nemeton, c'est le contraste entre monde moderne et lieux sauvages. Dès les premières lignes, Céline Leclercq nous invite à entrer dans son univers enchanteur et bucolique, au travers d'une promenade féerique et dépaysante au cœur de la forêt de Brocéliande.

Comment ne pas succomber à Issendic, sorte de petit village hors du temps que l'on pourrait rapprocher du Hobbitebourg de Tolkien, et qui semble cacher de nombreux secrets.
De même, il est difficile de ne pas s'attacher à l'héroïne, Gabrielle, toute jeune professeurs des écoles, qui tente tant bien que mal de s'intégrer à la communauté ou elle occupe son premier poste.
Aussi, même si le merveilleux est largement mis en avant, le lecteur pourra trouver également des réflexions plus contemporaines sur la quête de soi, et la relation parfois difficile avec autrui.
Les rapports humains ne sont donc pas en reste, la romance ayant la part belle dès la deuxième partie du roman.

Par ailleurs, j'ai été moins réceptive à certains aspects de Nemeton:

• Il y a parfois certaines répétitions, qui se trouvent essentiellement dans les dialogues, et qui donnent l'impression que l'héroïne effectue toujours les mêmes tâches et les mêmes gestes. Cela ne gâche en rien le plaisir de lecture, mais il me semble que les redondances auraient pu être évitées.

• Je n'ai pas réussi à tomber sous le charme de la romance entre Gabrielle et Merlin. Ce dernier aime à répéter qu'il la considère comme un "bébé" du fait de la différence d'âge qui se mesure en siècles, ce qui donne l'impression que Gabrielle se fait totalement dominer par son compagnon. Je n'ai pas apprécié, d'autant plus que dans la première partie du roman, l'héroïne m'avait semblé forte et déterminée.

• Les événements et révélations sont assez prévisibles, mais il ne faut pas oublier que ce roman se veut avant tout une quête initiatrice, où l'intérêt se situe avant tout dans l'évolution et la relation entre les personnages, plutôt que dans l'intrigue.

Enfin, je voudrais dire que la fin de Nemeton nous laisse à penser qu'il y aura très probablement une suite? Je serai vraiment très heureuse de pouvoir en découvrir plus sur l'univers créé par Céline Leclercq, avec je l'espère, une part plus importante donnée au peuple des sylphes que l'on découvre dans les dernières pages.

En définitif, j'ai passé un moment de lecture très agréable, tout en finesse et subtilité: douceur et poésie sont au-rendez-vous, ce qui fait de Nemeton une lecture parfaite pour nous laisser bercer durant les vacances d'été.
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La Trace

26/6/2012

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Titre: La Trace

Auteur: Christine Féret-Fleury

Éditions
Hachette - Collection Black Moon
Publié le 6 juin 2012

Site Web:
- Site Lecture-Academy

Genre: Thriller

Pages: 252                    Prix: 15 €

Je remercie grandement les Éditions Hachette - Black Moon, ainsi que Cécile Benhamou, grâce à qui j'ai pu découvrir ce très beau livre.

Résumé de l'éditeur:

Il y a Rébecca Lefèvre. La petite cousine française. Signes particuliers : néant.
Et puis il y a Sarah LeFebvre, l’Américaine. Sarah qui réussit tout ce qu’elle touche. Sarah qui va se marier. Sarah que Rébecca aimait jusqu’au jour où elle lui a présenté son fiancé, le bel Adrian, pour qui Rébecca a eu le coup de foudre.
Et voilà Rébecca forcée de jouer les demoiselles d’honneur pour sa cousine. Sauf que devant l’autel, la belle Sarah fait demi-tour, saute dans sa voiture, et embarque avec elle Rébecca et Lavinia, sa grand-mère si distante et soudain si proche.
Les trois femmes tracent leur route, Sarah pour fuir son passé, Lavinia pour le retrouver, Rébecca pour se trouver. Mais elles ignorent qu’un serial-killer est à leurs trousses. Un meurtrier qui guette Sarah depuis la nuit des temps.

Mon avis:

J'ai adoré


Mon voyage au cœur des pages:

Sans jeu de mots (ou presque…) on trace la route avec ce roman ! Étant une adulatrice du road trip, je ne pouvais qu’être attirée par ce livre racontant l’histoire d’une fuite sur la route 66. J’ai trouvé l’histoire bien ficelé autour d’un mystère : pourquoi la mariée fuit-elle une vie de rêve ?
En effet, si ce roman assez court se doit d’aller droit au but on pourrait vite se retrouver perdu, mais n’est-ce pas le but de l’auteur ? On hésite : y’a-t-il un meurtrier ? La mariée est-elle folle ? Est-ce un thriller « normal » ou emprunt de paranormal ? Je dois dire qu'étant une habituée des thrillers je ne m’attendais pas à trouver aussi tardivement la solution, une solution qui surprendra plus d’un, mais bouche cousue je ne révèlerai rien.

Autre point positif en parallèle avec l’histoire, c’est l’écriture. Le fait de faire des bonds entre les personnages-narrateurs, se retrouver dans la tête du « tueur » (grand classique mais toujours aussi efficace) nous donne bien cette idée de course poursuite sur la route américaine.

Quant aux protagonistes, je me suis vite attachée à Rébecca la cousine de la mariée, qui se révèle être le personnage le plus touchant. Le personnage de Lavinia, la grand-mère, est aussi émouvant par sa retenue et son passé.

Le petit bémol se trouverait pour moi du côté de Sarah, « l’héroïne » qui se laisse vite oubliée, personnage qui a toujours tout eu, j’ai eu du mal à me montrer compatissante avec elle malgré un traumatisme d’enfance et un tueur fou à ses trousses.

Si j’ai beaucoup aimé ce livre, j’ai quelques points à lui reprocher :

• De ne pas avoir assez décrit le paysage américain, si l’explication est donnée à la fin, je trouve dommage de ne pas avoir capté une ambiance : ce road trip aurait tout aussi bien pu se passer sur une route française, la différence est minime.

• Le personnage de Dwight n’est pas assez poussé, on aurait aimé en savoir plus sur cette mystérieuse indienne : pourquoi pas l’occasion d’une préquelle avec des descriptions de paysage, un road trip intéressant à travers les yeux d’une amérindienne.

• Des incohérences : on explique pas assez comment le tueur est devenu ce qu’il est, la fin est un peu bâclée, car trop centrée sur les personnages féminins déjà bien campées depuis le début, il aurait fallu laisser la place à l’intrigue de fond.

Voilà les trois reproches que je pouvais tirer de ce roman, l’atout de ce livre : l’efficacité peut des fois se retourner contre lui.

Je ne peux que conseiller cette lecture à ceux qui vont partir en vacances, de quoi pimenter un voyage en voiture. Un bon thriller, la preuve : on en veut encore plus !


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L'Art du Jeu

17/5/2012

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Titre VF: L'Art du Jeu

Auteur: Chad Harbach

Éditions JC Lattès
Publié le 1er juin 2012

Site Web:
Éditions JC Lattès

Genre: Contemporain / Romance

Pages: 672                        Prix: 22 €

Je remercie grandement les Éditions JC Lattès, ainsi que Caroline Obringer,
grâce à qui j'ai pu découvrir ce très beau livre.

Résumé de l'éditeur:

Au Westish College, petite université sur les rives du lac Michigan, Henry Skrimshander est devenu une véritable star du baseball: il conclut tous ses matches par un sans-faute. Jusqu'au jour où il rate un lancer facile. Son destin ainsi que celui de quatre personnes vont alors prendre un tour décisif.
Déstabilisé, Henry remet en cause la brillante carrière à laquelle il est promis. Guert Affenlight, le président de l'université, tombe malgré lui éperdument amoureux. Owen Dunne, coéquipier et meilleur ami d'Henry, se lance dans une liaison dangereuse, tandis que Mike Schwartz, capitaine de l'équipe de baseball, se met à douter de son propre avenir et de son rôle auprès d'Henry. Enfin, Pella, la fille de Guert, revient à Westish pour échapper à un mariage malheureux et commencer une nouvelle vie.
Alors que les derniers matches de la saison approchent, ces cinq personnages vont être confrontés à leurs espoirs les plus profonds ainsi qu'à leurs angoisses et secrets les plus intimes.

Mon avis:

Coup de coeur


Mon voyage au cœur des pages:

Quelle chance d’avoir pu lire en avant-première ce roman encensé par les critiques! Et je peux le dire je n’ai pas été déçue… Avec L’Art du Jeu, une étoile de la littérature américaine vient de naitre. Un auteur qui combine dans son premier livre : une histoire classique et pourtant originale, des personnages touchants et emprunts d’humanité ainsi qu’une écriture fluide et poignante.

Tout d’abord, si l’on devait comparer Chad Harbach à un autre de ses contemporains je dirais John Irving (auteur du bestseller Le Monde selon Garp) et c’est un compliment de premier ordre. Quand je dis que l’histoire de ce roman est classique c’est tout simplement le mélange savant du base-ball, de l’amour et des doutes qui jalonnent l’existence. Néanmoins, cet assemblage avait manqué dans la littérature et C. Harbach a su trouver le bon moment pour nous faire revenir à l’essence du genre. Le récit est intéressant, palpitant, envoutant, on aime se plonger dans ses pages et l’on en devient vite « addict ». L’authenticité de cette œuvre provient donc d’abord de ce choix d’un sport qui sait soulever les foules, un sport sans faux-semblant et d’une chronique portant sur des personnages forts.

En effet, les personnages – cinq principaux – ont le don d’être complémentaires et d’amener chacun ce qui aurait pu manquer dans cet ouvrage : le jeune Henry touchant pour sa sincérité, émouvant pour son rêve qu’il touche enfin du doigt et pour ses doutes qui risquent de transformer ses espoirs en chimères. Mike, le capitaine de l’équipe, celui qui trouve le don d’Henry pour le base-ball et qui pourtant n’arrive pas à trouver en lui-même cette petite flamme. Guert Affenlight, le vieil homme reclus dans ses habitudes, éminent professeur de littérature qui n’attend plus de la vie que le retour de sa fille: Pella, qui donne la touche féminine au livre, femme forte qui a pourtant souffert de ses errances passées. Et enfin Owen, un jeune homme homosexuel, le « Bouddha », celui qui apaise au fur et à mesure chacun de ces personnages, un équilibre parmi toutes ces personnalités fortes. Aussi, vous l’aurez compris, vous saurez trouver votre bonheur dans ce cocktail explosif de protagonistes!

Enfin l’écriture, a une part primordiale dans ce roman. Vous comptez 672 pages, quant à moi après cette lecture, je compte 3 jours de pur plaisir.

Si le récit a eu vers la dernière moitié un petit moment de creux – seul défaut de l’œuvre, mais aucun livre n’est parfait – l’écriture sait là aussi combler ce vide et le lecteur poursuivra sans heurt sa lecture jusqu’à un dénouement haut en couleurs.

En définitif, ce roman est à donner à tous les amoureux de la littérature américaine, à tous les passionnés de sport qui sauront retrouvés dans ce livre la passion et l’engouement digne d’une finale des champions. L’Art du jeu ? Un gros pavé pour un grand chef d’œuvre !
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Vengeance à froid

8/5/2012

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Titre VF: Vengeance à froid

Auteurs: Preston & Child

Éditions L'Archipel
Publié le 9 mai 2012

Site Web: -
Éditions L'Archipel

Genre: Thriller

Pages: 416                        Prix: 23,95 €

Je remercie grandement les Éditions L’Archipel, ainsi que Valérie de Langage & Projets Conseils, grâce à qui j'ai pu découvrir ce livre.

Attention Spoiler pour ceux qui n'ont pas lu la précédente enquête Fièvre Mutante

Résumé de l'éditeur:

Une partie de chasse dans les Highlands écossaises tourne au règlement de comptes entre l’inspecteur Aloysius Pendergast du FBI et son beau-frère Judson Esterhazy. Ce dernier lui révèle qu'Hélène, prétendument morte il y a douze mois, est toujours en vie !

Passé la stupeur et le sentiment de trahison, Pendergast, qui jusqu'à présent recherchait les meurtriers de son épouse, n'a plus qu'une obsession : la retrouver, et surtout comprendre pourquoi elle lui a menti.

Des Highlands écossaises à New York, en passant par les bayous de Louisiane, Pendergast doit désormais percer le secret des Esterhazy, traqués par une redoutable organisation. Car la vengeance, dit-on...

Mon avis:

J'ai bien aimé


Mon voyage au cœur des pages:

Si l'on devait résumer cette énième enquête de Pendergast, le mot adéquat serait    « duel ». Duel entre deux hommes, duel du début jusqu'au dénouement, un duel à mort.
La part belle semble donc être donnée à Pendergast, inspecteur introverti, énigmatique et solitaire, ainsi qu'à son beau-frère Judson Esterhazy, docteur mystérieux, dangereux et possédant une intelligence hors norme mais non pas infaillible.
Si le début du roman s'annonce sous l'hospice de l'action, l'enquête qui en découle relève d'une réflexion profonde. La révélation de Judson au cours d'une partie de chasse humaine, en outre le fait que la femme de Pendergast est toujours en vie, se voit donc être le problème central de l'œuvre : est-ce que oui ou non Hélène est-elle vivante ? La plupart des preuves scientifiques et informatiques sembleraient concorder vers un non catégorique. Et pourtant, la persévérance caractéristique d'Aloysius, mise constamment à l'épreuve pourrait bien contredire toutes les lois de la physique.
C'est pourquoi on ne peut renier le fait que Pendergast et ses enquêtes sont entre fantastique et enquêtes purement policières et ce n'est pas toujours le plus rationnel qui gagne. Cet aspect pourrait décourager les habitués d'Agatha Christie ou Franck Thilliez ou au contraire attirer les amateurs de Sire Cédric.
Si l'ensemble semble un peu lent, la fin surprenante et magistrale répondra aux attentes de tous les admirateurs de Pendergast. Cependant, le titre Vengeance à Froid, ne correspond pas selon moi à l'ensemble du livre du fait que ce dernier paraît en être plutôt le prologue. J'ai donc hâte de savoir comment réagira notre cher inspecteur du FBI dans la suite de ses aventures...

Néanmoins, à mon avis, le point fort du roman, malgré un face à face masculin, ce sont les femmes. D'une part Constance, l'indéchiffrable pupille de Pendergast qui se retrouve dans un asile d'aliénés suite à un sois disant «infanticide», malgré cette façade peu recommandable, la « jeune femme » n'est ni folle ni effrayante, c'est un pilier pour Pendergast, une femme de courage, et parfois dangereuse...
D'autre part, Corrie Swanson la jeune gothique étudiante en droit qui revient rendre visite à notre inspecteur et qui se retrouve mêlée à la secte responsable de la disparition d'Hélène.
Enfin n’oublions pas cette chère Hélène à la fois absente et omniprésente : le cœur de l’énigme de ce roman.
En définitif, cet ouvrage est un mélange de nombreux personnages développés à convenance, d'énigmes où les réponses ne sont pas toujours présentes et enfin de menaces qui feront de nombreuses victimes. Je ne peux que conseiller ce livre à ceux qui suivent cette série, et recommande à tous ceux, hésitants de s'engager dans cette saga, de sauter sur le premier tome pour ne plus jamais se détacher du sinistre inspecteur Pendergast.
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Dark Shadows

7/5/2012

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Coup de cœur du blog!

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Titre VF: Dark Shadows - Tome 1: La Malédiction d'Angélique.

Auteur: Lara Parker

Éditions Michel Lafon
Publié le 3 mai 3012

Site Web:
Éditions Michel Lafon

Genre: Fantastique

Pages: 432                        Prix: 18,95 €

Je remercie grandement les Éditions Michel Lafon, ainsi que Camille du Service de Presse, grâce à qui j'ai pu découvrir ce très beau livre.

Résumé de l'éditeur:

Barnabas a conquis le cœur de la délicieuse Angélique avant de la trahir pour une autre. Malheureusement pour lui, la jeune femme a été élevée dans la magie noire et dans l'art du vaudou.
Déterminée à prendre sa revanche, elle le condamne à l'éternité en le transformant en vampire avant de l'enterrer vivant.
Deux cents ans plus tard, Barnabas est enfin libéré de ce mauvais sort. Il trouve le journal d'Angélique et découvre l'indicible: les secrets à l'origine de l'obsession amoureuse qui a uni leurs destins jusque dans la mort.

Mon avis:

Coup de coeur


Mon voyage au cœur des pages:

Dark Shadows de Lara Parker se veut être l'histoire qui a inspiré le film du même nom de Tim Burton qui sortira le 9 mai prochain sur nos écran.
C'est avant tout un roman fascinant et troublant qui narre l'histoire d'une petite fille vivant  à la Martinique au XVIIIème siècle. Issue d'une mère métisse et d'un père propriétaire terrien qui produit de la canne à sucre chez qui elle ira vivre à ses 10 ans, Angélique se retrouve plongée bien malgré elle dans le monde sombre et mystérieux du vaudou.
C'est ainsi que commence les péripéties d'Angélique, et qui de mieux pour conter son histoire que l'actrice qui a joué son rôle dans la série TV Dark Shadows des années 1970. Il est certain que le fait que Lara Parker soir l'auteur de ce roman renforce la profondeur des propos et des événements vécus par les personnages.

Dark Shadows a été pour moi un énorme coup de cœur et un grand plaisir de lecture. La façon dont l'auteur nous plonge au cœur de cette histoire est terriblement addictive, et on a réellement du mal à reposer le livre sans connaître la fin.
Plusieurs genres s'entremêlent avec tellement de facilité et d'efficacité qu'on se demande si l'histoire d'Angélique ne serait pas réelle en fin de compte.
Les ingrédients de la potion magique se mélangent parfaitement et envoûtent totalement le lecteur: le fantastique a la part belle avec le vaudou dont Lara Parker a du faire des études très poussées avant d'écrire son livre tellement elle maîtrise le sujet. L'aspect historique est très présent également avec l'histoire de l'esclavagisme à la Martinique, et en arrière-plan la Révolution Française, un peu à la manière d'un Autant en emporte le Vent version sorcière aux Antilles.
Et la romance n'est bien évidemment pas en reste, puisqu'il est question d'une histoire d'amour tragique qui vire au cauchemar, ou comment ce sentiment peut parfois devenir un poison, et faire perdre la tête aux gens.

Je me suis réellement attachée au personnage d'Angélique dont on découvre toute l'histoire, de son enfance de petite fille apeurée, transformée par son père en déesse vaudou pour calmer la colère des esclaves qui gronde, à sa vie de jeune femme qui doit vivre avec de lourds fardeaux et qui désespère de trouver enfin l'amour auprès de l'homme qu'elle chérit bien au-delà de la folie.
Son personnage digne des plus grandes tragédies grecques est bouleversant, et pose l'éternelle question: nait-on mauvais ou le devient-on à cause de ce que l'on subit?
J'avoue avoir eu une préférence pour la première partie du roman qui narre l'enfance d'Angélique à la Martinique, la découverte de ses pouvoirs et du vaudou. Elle semble alors être une petite fille très courageuse et qui parvient à se transcender malgré les terribles événements auxquels elle est confrontée. La deuxième partie aux États-Unis se déroule dans un décor beaucoup plus maussade, où on retrouve une Angélique qui n'est plus que l'ombre d'elle-même.

Dark Shadows est un peu comme une sorte de réécriture du conte de La Petite Sirène. En effet, que ce serait-il passé si La Petite Sirène D'Andersen était sorcière, et avait décidé de ne pas renoncer à son amour au lieu de se jeter dans les vagues et devenir écume de mer?
Je trouve très intéressant que Lara Parker tente de replonger dans le terreau des contes de fées d'antan, où tout n'est pas tout blanc ou tout noir: si parfois la sorcière agit d'une certaine façon, c'est parce qu'on l'y a poussé. Et si l'armure du prince charmant semble trop brillante, c'est parce qu'elle doit cacher quelque chose de plus sombre.

J'ai tout de même deux petites choses à reprocher au roman: d'une part le fait que le tout début du roman soit un peu brouillon. J'ai eu du mal avec le mélange d'événements entre présent et passé, et à savoir qui était qui. Je pense que l'auteur a du penser en écrivant son livre que les lecteurs avaient tous vu la série TV des années 1970, et connaissaient donc déjà tous les personnages. Ce ressenti se dissipe très rapidement, puisqu'on se concentre ensuite sur Angélique et Barnabas.
D'autre part, j'ai trouvé à la fin du roman que c'était un peu irritant qu'Angélique s'attache autant à Barnabas malgré tout ce qui lui fait subir, mais j'imagine que c'est pour mieux mettre en avant son retour et sa vengeance par la suite.
Par ce biais, l'auteur s'attache à la psychologie des personnages qui sombrent peu à peu dans la folie, et donne réellement l'impression au lecteur de sombrer avec eux dans la plus pure tradition des grands romans gothiques.

En définitif, le premier tome de Dark Shadows est une petite merveille addictive, qui nous rappelle pourquoi on aime autant lire.
D'après la bande-annonce du film de Tim Burton, j'ai cru comprendre que celui-ci sera d'avantage axé sur le présent, et donc très certainement plus en rapport avec le deuxième tome des romans de Lara Parker: Réminiscences.
Le livre en lui-même n'a rien de déjanté comme le film de Tim Burton le laisse paraître, mais on comprend aisément pourquoi le réalisateur a souhaité adapter cette histoire sombre et terriblement fascinante.
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Le Premier Sang

28/4/2012

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Titre: Le Premier Sang

Auteur: Sire Cédric

Éditions Le Pré aux Clercs
Publié le 15 mars 2012

Site Web:
- Éditions Le Pré aux Clercs
                 - Site web de Sire Cédric

Genre: Thriller Fantastique

Pages: 516                        Prix: 19,50 €

Je remercie grandement les Éditions Le Pré aux Clercs, ainsi que Sigrid Goetzmann grâce à qui j'ai pu découvrir ce très beau livre.

Vous pouvez retrouver ma chronique du thriller
De Fièvre et De Sang de Sire Cédric ICI.

Résumé de l'éditeur:

Les plus grandes terreurs naissent dans l'enfance et prennent racine au plus profond de nous. Qu'est-ce qui les fait resurgir ? Sommes-nous capables de les surmonter ?

Par une nuit d'hiver glacée, deux flics de la criminelle, partis pour surveiller un parrain de la drogue en banlieue parisienne, mettent les pieds dans une étrange affaire. Leur principal suspect est mort brûlé vif dans son appartement et les méthodes employées ne ressemblent pas à un règlement de compte.
Eva Svärta, la policière albinos, dominée par le désir obsessionnel de retrouver le meurtrier de sa mère et de sa sœur jumelle, pressent un danger imminent. Et si les fantômes du passé se mettaient à reprendre vie ? Hallucination ou réalité ?

À travers ce nouveau roman étonnant de maturité, Sire Cédric ramène son héroïne aux origines du mal qui l'empoisonne. Le vertige qui la submerge progresse tout au long de l'intrigue, impitoyablement, terriblement. Vos nuits n'ont pas fini de vous surprendre.

Mon avis:

Coup de coeur


Mon voyage au cœur des pages:

          Suite à De Fièvre et de sang, le lecteur retrouve dans Premier Sang le duo Alexandre-Eva au cours d’une nouvelle enquête aux confins de l’obscurité. Si le premier tome posait des bases, nous entrainant déjà dans une aventure humaine extraordinaire,  le second volet est un tourbillon qui ne laissera pas indemne le lecteur. En effet, utilisant avec brio un savant mélange de fantastique et de thriller, Sire Cédric use d’une plume originale où jamais un de ces deux genres prend le pas sur le suivant. Son écriture dynamique et envoutante nous perd dans un univers où les protagonistes vont et viennent entre noirceur diabolique et malfaisance typiquement humaine afin d’assouvir leur désir de puissance.

            Au cours de cette lecture, j’ai eu le plaisir de retrouver Alexandre, collègue d’Eva, bien qu’il ne soit pas le personnage principal, mais qui a réussi, de par sa finesse d’analyse et sa sensibilité bien dissimulée par un corps imposant, à me toucher.  De surcroit, le commissaire Eva Svärta, policière à forte personnalité et au physique singulier s’apparente à une héroïne de tragédie grecque qui parvient à surmonter un passé des plus troublants. Réussiront-ils encore une fois à s’affranchir de leurs peurs les plus sombres et d’affronter les recoins les plus noirs de l’âme humaine ?

            J’ai passé, je dois le dire, de belles nuits blanches pour enfin répondre à cette question et je l’affirme : je n’ai pas été déçue. Ce livre est dans la continuité du premier à travers une qualité d’intrigue incontestable et une combinaison parfaitement équilibrée du policier et de l’imaginaire qui crée un monde hors norme. J’ai donc hâte suite à cette lecture de me plonger à nouveau dans l’atmosphère très personnelle de ce romancier qui ne cessera pas de nous étonner.
De toute manière, Sire Cédric sait toujours donner rendez-vous aux lecteurs du fait de rebondissements surprenants à la fin de chacun de ses romans.
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